Il est mort en tant que traduction représentative des mythes socio-culturels modernes depuis plus longtemps que ça...

et la copie n'y change rien puisque c'est un problème de fond. Au contraire le principe de la copie en qualité de faux a conféré une valeur d'art jusqu'à la fin de cette période... Une copie peut être unique.
Si l'art est mort, la copie aussi : elle n'est plus que langage sémiotique — signe — qu'elle soit intégrale ou multiple cut.

Je le remplace pas : c'est Kant qui a commencé à le pressentir et il appelle ça "poïétique" ; après t'as qu'à voir "Les affinités électives" chez Goethe et toute la stratégie organique qui depuis le Romantisme jusqu'à l'anthroposophie mène jusqu'à l'Art nouveau et après... y a qu'à le dériver et le métamorphoser jusqu'à aujourd'hui hors les sectes, disons conceptuellement. Il faut voir depuis le XVIIIè, la modernité se dérouler dans un cadre global européen, où les anglais d'autre part ont eu énormément d'importance. Les grands mythes de la modernité : ce sont Frankenstein et Dracula (on sait l'importance de Byron à la périphérie de ces deux textes).

Aliette Guibert

écrivain, rédactrice - Paris, FR

criticalsecret.org - criticalsecret.com