Tu t'endors dans mes bras, je pose délicatement ta tête sur l'oreiller, il me faut partir. Je rentre, je pense à ta peau si douce, si lisse. Je me demande pourquoi tu es avec moi ? Je me souviens encore de la première fois. Plastique des corps enlacés, entrelacés. Tuer, j'essaye de tuer le salaud qui est en moi, et qui un jour va te faire du mal, qui te fait du mal, ma petite. (3)
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Je ne pense plus et
fixe cette bande blanche qui défile sur la route. Un vieux tube
passe à la radio, mes yeux s'embrouillent de ce qui semble être
des larmes, ou est-ce une apparition de la pluie. Impression de voler,
de flotter. Tout me pousse à vivre dans la douleur, la peur, je
suis un bon judéo crétin.
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