art Libre & création collective en réseau
copyright/copyleft etc.
> Tamara : et pour démarrer le débat sur la peur comme on est dans le collectif/communautaire (où ça commence et où cela finit ?), il y a le sujet du copyright/copyleft qui me chiffonne depuis un bon moment, j'aimerais m'en expliquer et en
discuter> Pol Guézennec : je suis plutôt pour le copyright (...) garder trace et "signer" l'action. c'est tout ce que l'on a en tant qu'artiste.
bill gates a pratiqué avec succès le copyleft.
faut de la surface pour assumer, faire une veille et "capter" éventuellement les utilisations externes...
et puis tout le monde peut faire ce qu'il veut.
je n'ai pas les moyens d'intenter des procès.
pour moi c'est du symbolique.> Xavier Léton : C'est joli ce © cela ressemble à un confetto. Est-ce par la propriété que nous avons monnayée que nous nous approproprionsun objet ? Lorsque nous cédons l'usufruit d'un objet à une tiers personne, le copyright
est censé 'laissé' la nu-propriété de l'objet à l'auteur ? (je me trompe ?) En ce sens nous ne disparaissons jamais de l'objet réalisé, nous en sommes toujours responsable, non de l'utiliser, mais de l'avoir fait. Conscrit par ses responsabilités nous nous inscrivons dans une dette infinie alors nous qui pouvions tout parce que nous ne devions rien, nous tremblons des
'conséquences de nos actes', et la peur comme une institutrice nous conduit dans le coin d'une classe réduisant notre volonté de vivre à ce petit espace où ne survit que le 'mal' de survivre. Que reste-t-il de notre joie de vivre? Une poignée de confetti mêlée à nos cheveux et le souvenir d'avoir 'mal fait', malgrés les rires. Le droit de l'auteur, le copyright/left (un, deux, gauche, droite), veille à nous et nous surveille, punit pour nous et nous punit, jouant du bâton et du chèque, autorité ridicule puisque réductrice, absurde puiqu'elle se signe d'un confetto en fin de mot ; )