Je te regarde conduire et je t'observe toi, tes jambes, ta jolie petite frimousse d'adolescente. Nous venons de faire l'amour et tu me parles de ton mari, de son amour pour toi. (3)

J'ai beaucoup réfléchi, mais le piège se referme sans m'apporter la moindre solution. Ces instants magiques, instants parfaits où le bonheur semble parfois pointer au bout de ses doigts, au creux de ma paume, à la lisière des mondes, des corps, ces instants hors contrainte, liberté absolue, presque animale et si profondément humaine, ne sont pourtant que des chimères. (4)

 

Ce n'était pas notre première rencontre. Je n'arrive toujours pas à localiser ce village qui doit être situé au bord de la mer, de cette petite maison de vacances, de cette impasse, de cette chambre, de ce lit métallique à barreaux. Chaque fois le même scénario, comme un rêve redondant. Une rencontre plutôt bizarre, ou disons-le, un croisement de chemins. Avec toujours cette même halte dans cette station service glauque, tu fais le plein de la voiture, tu payes et nous repartons sur la 4 voies, la route avec toi. (3)

 

Des traces de pas sur les murs, en abscence d'apesanteur. Cette rythmique qui tourne dans ma tête, lancinante, qui ne me lâche jamais, le sablier est activé.
Vivre ou lutter pour vivre, rien ne peux être stoppé.
Je pense à mon ami, j'aime sa femme, j'aime le cul de sa femme.

Je t'écoute, tu es belle aujourd'hui. La mémoire de ton corps contre mon corps, de tes seins contre ma poitrine, de tes lèvres que j'aime mordre, de tes empressements, de tes refus, de ton abandon à mes désirs, de ton abandon à mes plaisirs. (3)

Et nous jouons mon amour à chaque fois : nous jouons notre peau, notre vie. J'aime ces frissons , caresse du danger sur ma peau ; j'aime ces instants délicieux, délictueux.
Comme une découverte, la peur s'est immiscée en moi , s'est immiscée en nous aux marges du plaisir. Peur tabou : nous frisons la folie.
(4)

 

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