Nous sommes ensemble, pourtant je ne peux faire abstraction de ces annèes-lumière qui nous séparent. Quelles sont tes sentiments pour moi, qui suis je pour toi ? Embrasse-moi, embrasse-moi encore.

Je plonge ma main entre tes cuisses, j'enlève ta petite culotte blanche, et je m'attarde sur ton duvet de jeune fille, avant de plonger délicatement mon index au fond de toi.

Tu actives les essuie-glace pour chasser cette pluie grise qui s'accumule sur le pare brise. Je ferme les yeux. Je ne sais l'heure qu'il est, demain sera un autre jour, un autre jour sans toi, comment puis je t'enlever pour que ce rêve ne puisse s'arrter.

Je pense à tous ces êtres que l'on croise sous la pluie, les phares telles des lucioles fractalisées, qui tournent et se disfractent dans les gouttes de pluie, réseau lumineux.

 

 

 

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Les traits de ton visage, un instant se détendent, tu ouvres les yeux, tes si beaux yeux bleus, que dois-je interpréter dans ce regard si insistant, si pénétrant.

Le plaisir peut-il réellement être partagé?
Le plaisir de te voir si confiante entre mes mains perverses, moi qui te considère comme ma fille, si jolie jeune fille.
Une Alice, dans les mains de Lewis Caroll.
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